La méditation, une pratique d’éveil
Le contenu de cette page provient de mes expériences. Les propos qui y figurent sont vérifiables et s’appuient sur les principes philosophiques enseignés dans les traditions “Bouddhiste” et “Shintoïste”. Si vous souhaitez développer de manière plus approfondie ces notions, vous pouvez vous référez :
- aux ouvrages présentés dans la page Bibliothèque de ce site,
- auprès d’un centre de méditation “Vipassana” ou d’un centre de bouddhisme tibétain.
J’expose ici quelques fragments des enseignements de la méditation dans un contexte de recherche des bienfaits de pratiquer régulièrement la méditation. Restons libre dans notre pratique des arts quels qu’ils soient, tant que l’intention est juste et bienveillante. Pour notre bien-être et celui d’autrui.
Partageons nos expériences pour la compréhension que nous en avons, de ce qu’elles nous apportent en termes d’épanouissement, d’éveil et de libération de nos souffrances.
Puisse ces quelques mots nous orienter sur le chemin du véritable bonheur.
MON EXPÉRIENCE
La méditation, comme le pont traversant la rivière pour lier deux rives, unifie le corps, l’esprit et l’âme. Elle nous ouvre des portes afin de comprendre notre fonctionnement en tant qu’être vivant. J’entends ici ce que nous sommes en tant que matière physique, intellectuelle et spirituelle. Nous-même, chaque être que nous rencontrons, possède un fonctionnement qui lui est propre mais tous, nous sommes liés les uns aux autres, à notre environnement naturel. Le plus proche étant la terre et le plus éloigné, l’univers. N’oublions pas qu’ici et maintenant, dans le temps présent, nous sommes en contact permanent avec tout ce qui existe, du plus petit insecte aux étoiles scintillantes.
Notre perception des évènements, du vivant et tous ce qui est organique, se base sur l’intellectualisation de notre mental et des images qu’il en est fait. En réponse à un stimulus cérébral, nous associons à ces images un jugement, un concept dont le fondement émane de nos croyances, notre éducation du corps et du mental. Par répercussion la ou les pensées produites, s’acheminent vers un choix qui incombe à notre fonctionnement d’être humain : le stimulus est-il bon, positif ou mauvais, négatif ? (sous-entendu pour “moi”, “ma” personne). Quasi-simultanément, en réaction à la stimulation de notre mental, des réactions biochimiques se créent pour se manifester à la surface du corps. La réaction inéluctable aux stimuli mental et corporel sera une émotion manifestant soit de l’avidité pour ces stimuli (quelque chose qui nous fait du bien, nous attire, suscite le désir), soit de l’aversion (quelque chose qui nous repousse, nous déplaît, occasionne de la colère). Dans les deux cas, chaque fois que nous réagissons à la stimulation de notre mental, nous développons des émotions d’aversion ou d’avidité envers telle ou telle chose, personne, objet… Dès lors, nous accumulons d’innombrables besoins auxquels nous nous sentons tenu de répondre. Assouvir nos besoins pour se satisfaire sans cesse et alimenter ainsi l’être egocentrique au dépend de l’être essentiel.
’homme est ainsi fait. Il s’attache à assouvir ses désirs, combler ses manques en réponse à ce que lui ordonne son mental. Qu’il s’agisse d’avidité ou d’aversion, s’il ne peut pas les combler, alors il développe des frustrations qui mettent peu à peu le corps et l’esprit dans un état de souffrance et de tension. Si dans le cas contraire, il s’exécute à soulager ses besoins, la satisfaction alimentera de nouveaux besoins. L’accomplissement de tous nos désirs n’est qu’une illusion, aussi de nouveau se développeront des frustrations et leurs conséquences…
Ce que nous apprends dans les premiers temps la méditation zen ou vipassana, c’est l’apaisement de notre mental, l’atténuation de l’hyperactivité cérébrale dont nous faisons l’objet quotidiennement. Réagir le moins possible aux stimuli de notre mental et approcher un état de silence et d’apaisement. Ainsi, notre esprit devient plus réceptif aux sensations subtiles environnantes (provenant de notre corps, des personnes, des animaux, végétaux…). Notre sensibilité accrue, nous sommes plus serins et attentifs. Un proverbe chinois associe l’image de notre mental à un singe dans une forêt qui, piqué par une abeille, devient fou, saute de branche en branche sans savoir où il va ni ce qu’il souhaite vraiment.
Apprivoiser son esprit atténue notre part d’égoïsme, renforce notre altruisme et pousse l’être essentiel que nous sommes à s’exprimer pleinement. Nos pensées sont plus claires, nos actions plus censées, notre conscience s’élève. Les valeurs auxquelles sont adhérons prennent tout leur sens, elles reflètent ce à quoi nous aspirons, non pas pour nous-même mais pour autrui.
- La gratitude envers tous les êtres, tout ce qui nous donne et soutient la vie.
- L’appréciation envers toute chose, même celle que nous considérons comme difficulté.
- La patience envers toute chose que nous nous engageons à faire, sans nous soucier du temps et du résultat.
- La compréhension envers toute situation, en considérant que chaque chose à sa raison d’être.
- La compassion c’est cultiver sa propension à prendre conscience de la souffrance des autres pour la partager.
- La sincérité c’est l’action juste, faite avec une bonne intention.
- Le respect considérer chaque être avec son propre rythme, son propre besoin, sa propre vie.
- La volonté c’est nourrir notre détermination à poursuivre les efforts indispensables pour atteindre un but élevé.
- Le courage c’est mettre en avant la force de l’âme et du cœur face aux difficultés.
- La générosité c’est donner sans attendre en retour.